Dit artikel is niet beschikbaar in Dutch. We tonen het in French.

Ligue 1: l'OM a du monde au milieu

Ligue 1: l'OM a du monde au milieu

Malgré des manques significatifs en défense et en attaque, lOlympique de Marseille dirigé par Roberto De Zerbi dispose maintenant de toutes ses options au milieu de terrain, avec une concurrence acharnée et des postes très disputés.

Quel onze au milieu alignera De Zerbi samedi face à Toulouse? Lentraineur italien est vraiment gâté, puisque tous ses experts sont pleinement disponibles.

Geoffrey Kondogbia est revenu après une longue blessure, et Bilal Nadir est opérationnel depuis une semaine, suite à son malaise fin octobre contre Angers.

Ils rejoignent Pierre-Emile Hojbjerg, Matt ORiley, Angel Gomes et Arthur Vermeeren, les quatre milieux les plus employés par Marseille depuis le début de la saison.

Et à ces six éléments, sajoute désormais Darryl Bakola, titularisé de manière inattendue mardi contre Newcastle, qui a prouvé à quelques jours de ses 18 ans, qu'il célébrera juste après le match contre Toulouse, qu'il mérite sa place dans le groupe.

pas intransigeant

"Il minterpelle beaucoup, même en première mi-temps avec des passes manquées. Il a joué avec du caractère et du cran. Il a commis des fautes, mais les joueurs ne sont pas des fruits. Les fruits mûrissent sur les branches, les joueurs progressent en jouant, il faut oser", a commenté De Zerbi dès mardi.

"Il avait mérité sa place. Même à 17 ou 18 ans, si à lentrainement tu assures et montres ton potentiel, cela devient le souci de lentraineur. On peut temporiser, décaler... Ou le lancer directement", a poursuivi lItalien vendredi.

Jeune également, Vermeeren (20 ans) a été traité avec circonspection et fermeté par De Zerbi, qui la sorti à la mi-temps deux fois, à Lisbonne contre le Sporting et face à Angers.

Le responsable marseillais a toutefois nié vendredi être "intransigeant" avec le Belge prometteur, affirmant que ce dernier représente "le profil parfait" pour son système.

"Mais il devait progresser sur des aspects comme la combativité et lagressivité. Je lui en ai discuté, et actuellement il excelle", a détaillé De Zerbi vendredi.

"Si on utilise un numero 10 et quil manque cette énergie chez un des autres milieux, cela ne marche pas. Mais il se révèle en vrai joueur, et son talent est rare", a-t-il complété.

Sept pour trois places

Dans le rôle des deux milieux positionnés derrière le numero 10, Vermeeren rivalise avec ORiley, polyvalent vers lavant, avec Hojbjerg, revenu en forme après un démarrage compliqué, et avec Kondogbia.

Avec ses deux vétérans, De Zerbi dose les efforts et préserve les sensibilités. Il a ainsi ménagé Hojbjerg après la récente pause internationale, où le Danois a été très demandé.

Pour le Centrafricain, ses entrées sont sélectionnées minutieusement, et les exercices adaptés. "Je tiens à le préserver au maximum. Cest un élément clé pour l'équipe", a indiqué le technicien marseillais vendredi.

"Mercredi, il a eu une session intense, jeudi une demi-journée off. On ne peut plus le perdre pour longtemps. Il a besoin de régularité sur des mois. Ainsi, on planifie ses apparitions, le niveau des matchs et des entraînements", a ajouté De Zerbi.

Le poste de numero 10, ou de milieu offensif, reste peut-être celui où De Zerbi est le moins sûr. Angel Gomes sadapte progressivement mais demeure parfois passif, ORiley a bien commencé avant de ralentir, Nadir joue sporadiquement, et Bakola reste une espérance.

Mais en résumé, avec sept concurrents pour trois postes, De Zerbi a largement de quoi composer.