L'équipe de France face à de nouvelles préoccupations physiques parmi les Bleus
Lundi, l'équipe de France de Didier Deschamps doit gérer une inquiétude supplémentaire concernant Kylian Mbappé, en plus des absences récurrentes en attaque, avant les matchs d'octobre contre l'Azerbaïdjan et l'Islande dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
En septembre, les Bleus ont décroché un parfait six sur six lors des débuts des qualifications, tandis que leurs adversaires du mois d'octobre apparaissent à leur portée. Cependant, Didier Deschamps, privé d'Ousmane Dembélé fraîchement récompensé par le Ballon d'Or ainsi que de Désiré Doué et Marcus Thuram, espère éviter d'allonger davantage la liste des joueurs indisponibles.
Le sélectionneur reste confiant concernant son capitaine, touché à la cheville droite par un désagrément mineur qu'il décrit comme non rédhibitoire, soulignant qu'il ne serait pas présent dans le cas contraire. Mbappé devait passer un examen médical lundi après-midi à son arrivée au centre de formation de Clairefontaine.
« Nous prendrons le temps avec l'équipe médicale pour évaluer la situation puis suivre son évolution », a précisé Deschamps lors de sa conférence de presse.
La star parisienne a ressenti une douleur à la cheville droite en fin de rencontre lors du match du Real Madrid contre Villarreal (3-1), marquant un but avant d'être remplacé par Rodrygo à la 83e minute.
Si le docteur Franck Le Gall autorise son retour, Mbappé, avec ses 52 buts, pourra poursuivre sa quête pour dépasser Olivier Giroud, leader historique avec 57 réalisations, face à une défense islandaise ayant encaissé cinq buts lors du précédent affrontement (5-0) mais résistant face à l'Ukraine (1-1).
Distribution des temps de jeu
Sinon, Didier Deschamps pourrait faire confiance à Christopher Nkunku de retour, aux jeunes Hugo Ekitike, qui a disputé deux brèves apparitions en septembre, à Maghnès Akliouche ainsi qu'à Jean-Philippe Mateta, nouveau venu en équipe nationale.
Le calendrier exigeant, avec la réception de l'Azerbaïdjan vendredi à 20h45 au Parc des Princes puis le déplacement en Islande lundi à la même heure, permettra de répartir les temps de jeu entre l'ensemble des joueurs.
« Avec seulement trois jours entre les deux rencontres, je serai amené à distribuer davantage les temps de jeu qu'en septembre », a expliqué le sélectionneur. Le précédent rassemblement disposait de quatre jours entre les victoires contre l'Ukraine (2-0) et l'Islande (2-1).
Après les tensions diplomatiques du mois dernier liées aux blessures de Dembélé et Doué, le coach rappelle qu'il tiendra compte de l'état physique des joueurs pour éviter tout conflit avec leurs clubs, notamment le Real Madrid ou Liverpool où Ibrahima Konaté est également blessé.
« Je ne cherche pas à prendre de risques inutiles », a insisté Deschamps, précisant qu'il échangera directement avec les joueurs, dont le ressenti personnel reste essentiel à ses yeux.
Comme Mbappé, Konaté devait passer un examen médical lundi après-midi après avoir quitté prématurément le terrain à cause d'une blessure au quadriceps lors de la défaite de Liverpool contre Chelsea (2-1), samedi.
Épuisement des joueurs
L'absence possible d'Ibrahima Konaté serait moins impactante grâce au retour de William Saliba, absent lors des deux derniers rassemblements en juin et septembre. Ce défenseur d'Arsenal devrait retrouver sa place de titulaire aux côtés de Dayot Upamecano.
Hormis les cas de Mbappé et Konaté, « la plupart des joueurs arrivent fatigués après une semaine chargée de trois matchs, incluant un en Ligue des champions en milieu de semaine. Les prochains jours seront donc consacrés à la récupération », a noté Deschamps.
Malgré ces contraintes, la France dispose d'une équipe suffisamment solide pour dominer l'Azerbaïdjan, qui a remplacé Fernando Santos par Aykhan Abbasov après la défaite 5-0 en Islande.
« Inconsciemment, les joueurs pourraient estimer que l'enjeu principal est le score et non la victoire en elle-même, comme vous tous journalistes, a mis en garde Deschamps. Pourtant, il est primordial de rester vigilant et de ne céder aucun avantage à l'adversaire. »
« Ces trois points ont la même valeur que ceux obtenus en septembre, a conclu le sélectionneur, et doivent nous rapprocher de notre objectif, malgré les absences actuelles. »