Ligue 1: première victoire sans éclat de Pocognoli avec Monaco

Monaco a obtenu une victoire modeste contre Toulouse (1-0) samedi lors de la 9e journée de Ligue 1, marquant ainsi son premier succès sous l'ère Pocognoli. Avec 17 points, l'équipe se trouve à trois unités du Paris Saint-Germain, leader temporaire.

Dès son installation il y a deux semaines, Sébastien Pocognoli a exprimé son intention de renforcer la défense de son groupe, qui concédait des buts à répétition sous Adi Hütter. Il semble avancer dans cette voie.

Suivant le match nul face à Tottenham (0-0) en Ligue des champions mercredi, Monaco a réalisé un deuxième match consécutif sans encaisser de but. Bien que l'équipe ait affiché une solidité remarquable, ce qui n'était plus arrivé depuis les rencontres du 12 et 19 avril contre Marseille (3-0) et Strasbourg (0-0), elle a péché par manque de précision.

À l'image de la partie contre Tottenham, Monaco a multiplié les occasions. Si les stats à la pause étaient nettement favorables (neuf tirs contre deux), Folarin Balogun et ses coéquipiers ont manqué de clarté face à un but défendu avec brio par Guillaume Restes.

Le président russe du club Dmitry Rybolovlev, présent dans la loge du Prince Albert, a dû savourer le rythme soutenu du début de match. Malgré trois modifications dans le onze de départ par rapport à celui aligné contre Tottenham, les joueurs de la Principauté ont ouvert le score vite, sur une tête de Mohammed Salisu (1-0, 3e).

Restes en grande forme, Balogun imprécis

Caio Henrique (forfait), Maghnes Akliouche et Jordan Teze (sur le banc) ont cédé leur place à Christian Mawissa, Takumi Minamino et Aleksandr Golovin, sans effet néfaste notable au départ.

Cependant, au fil du déroulement, le jeu monégasque a perdu de son intensité. Bien sûr, Ansu Fati, après un échange avec Takumi Minamino (6e), et Folarin Balogun, idéalement servi par un centre de Kassoum Ouattara (35e), ont été stoppés par Restes et ses arrêts fulgurants. Mais Monaco peinait à percer.

L'entrée de George Ilenikhena à la 60e minute pour remplacer Balogun a confirmé la prestation décevante de l'attaquant américain, tout comme le recul de Mika Biereth dans l'ordre des buteurs. Le Danois est resté sur le banc.

Pendant que Toulouse a pris le contrôle et menacé jusqu'au bout, Monaco aurait pu assurer une fin de match plus sereine. Restes a brillé sur la volée de Pape Cabral après un centre de Krepin Diatta. Puis, sur la même action, la frappe d'Ouattara a heurté le poteau gauche (78e).

Le Monaco de Pocognoli commence à se dessiner. Cette version disciplinée et robuste devra triompher à Nantes mercredi, puis battre le Paris FC samedi pour viser le haut du tableau.