Ligue 1: le PSG garde son rythme face à Lorient, Lens à l'affût
La dixième journée du championnat français ce mercredi risque de nouveau de secouer un classement très resserré en haut du tableau, où six formations se disputent les premières places à seulement trois points d'écart, bien que le Paris Saint-Germain, qui ne laisse aucune place à l'erreur, reste le grand favori lors de son déplacement à Lorient à 19 heures pour défendre sa position de leader.
Son nouveau poursuivant immédiat, Lens, victorieux de Marseille sur le score de 2 à 1, se tient à une unité seulement et affrontera à la même heure Metz, la lanterne rouge du championnat.
De retour en tête ce week-end, le PSG récupère progressivement l'ensemble de ses joueurs blessés. Il a déjà pu compter sur son lauréat du Ballon d'or Ousmane Dembélé et Désiré Doué, tandis que les milieux Joao Neves et Fabian Ruiz ont repris l'entraînement mardi après respectivement un mois et demi et un mois d'arrêt.
Après un bref ralentissement en Ligue 1, marqué par deux matchs nuls contre Lille (1-1) et Strasbourg (3-3), le PSG a retrouvé tout son éclat de champion d'Europe en écrasant le Bayer Leverkusen (7-2) en Ligue des champions puis Brest (3-0) en championnat.
Quant à son adversaire du jour, Lorient occupe la seizième place et se trouve en position de relégable, ce qui l'oblige à se ressaisir avant d'aller défier Lens ce dimanche.
Match clé entre Nice et Lille
Les joueurs de Lens auront d'abord à faire face ce mercredi à une autre équipe en difficulté, Metz. Les Grenats sortent de deux défaites cuisantes, encaissant dix buts au total face à Toulouse (4-0) et Lille (6-1), et peinent à quitter la dernière place, à six points de Lorient.
Au vu de ces performances, l'entraîneur Stéphane Le Mignan voit sa position fortement compromise. "Bien entendu qu'il l'est", a reconnu le directeur sportif lorrain Frédéric Arpinon, tout en affirmant que le coach reste "l'homme de la situation pour le FC Metz".
Au stade Bollaert, on ose espérer revivre une saison pareille à celle de 2022-2023, où les Sang et Or avaient challengé le puissant PSG jusqu'à la fin pour le titre.
Derrière les deux leaders, quatre clubs se battent pour une place sur le podium à un point d'intervalle (Marseille, Lyon, Lille, Monaco), suivis de près par Strasbourg en septième position avec 16 points. Le Racing, porté par son meilleur buteur de Ligue 1, l'Argentin Joaquin Panichelli (8 réalisations), accueille Auxerre, dix-septième au classement.
Cette dixième journée, où l'ensemble des rencontres se joueront le même jour, s'annonce riche en bouleversements.
Le choc le plus attendu met aux prises Lille, cinquième, et Nice, huitième, deux formations impliquées en Ligue Europa. Nice rebondit après ses déboires continentaux (trois revers en trois matchs), alors que Lille possède la meilleure attaque du championnat avec 22 buts, à égalité de l'Olympique de Marseille.
Pavard cherche à se racheter
L'OM, qui a subi deux défaites sur le même scénario la semaine dernière, 2-1 après avoir dominé les débats, face au Sporting Lisbonne en Ligue 1 et à Lens en championnat, vise un sursaut contre Angers, une équipe en lutte pour son maintien (quinzième) mais qui a récemment surpris en battant un rival direct, Lorient (2-0).
Benjamin Pavard, impliqué dans les quatre derniers buts concédés par son équipe, se doit de se rattraper auprès de ses partenaires. Son coach Roberto De Zerbi ne lui tient pas rigueur et l'a même couvert de louanges, appelant de ses voeux d'autres joueurs de son calibre dans l'effectif.
Lyon, quatrième, a regagné le podium mais déplore la longue absence de son créateur offensif Malick Fofana, plusieurs mois à l'écart, avant de se déplacer au Paris FC, qui enchaîne deux défaites et glisse dans la seconde partie de tableau (onzième).
Dans ce groupe de tête, Monaco, sixième, compte valider son timide redressement à Nantes, treizième, après sa courte victoire contre Toulouse (1-0), le premier succès de son nouvel entraîneur Sébastien Pocognoli.
Enfin, un autre technicien est sous pression, Habib Beye à Rennes, dixième, qui espère inverser la tendance face à Toulouse, juste devant au classement.
"Pas question de se voiler la face. Vous avez tous vu les nouvelles. Cela aurait dû cesser, mais cela perdure et pour une bonne raison, car les dirigeants perçoivent en moi l'énergie et les compétences nécessaires pour mener cette équipe à la victoire", a insisté le coach.