Ligue 1: Haise (Nice) lance un appel à l'"union sacrée" avant d'accueillir Angers
Samedi, Franck Haise a exhorté à une "union sacrée" à Nice, juste avant le match contre Angers en championnat, dans un climat de grande tension au sein du club niçois, qui a vécu selon lui une phase de "désordre total".
"Je parle d'union sacrée, a déclaré l'entraîneur de Nice. J'espère que cette période permettra de renforcer nos liens (...). Mais nous, l'équipe technique, les joueurs et moi, savons que nous ne rendons pas à la hauteur de notre potentiel."
Aucun membre du club ne pourra ignorer les événements de cette semaine. "Ce que nous devons faire, c'est avancer ensemble, plus que jamais, a-t-il continué. C'est notre devise (...). À nous de montrer un esprit de lutte et de fierté sur le terrain, pour y apporter une réponse concrète."
L'OGC Nice traverse une crise profonde depuis que des fans ont confronté les joueurs et le staff dimanche dernier à leur retour de Lorient, après une sixième défaite consécutive toutes compétitions confondues.
Devant la presse samedi, Franck Haise a évité de revenir sur les incidents de dimanche soir.
"Fabrice (Bocquet, président du club, note de l'auteur) a parlé pour la direction, et Jean-Claude (Blanc, PDG d'Ineos Sport, propriétaire du club) pour les actionnaires; l'idée est de limiter les déclarations, a-t-il commencé. Je suis d'accord. J'ai déjà beaucoup dit. Peut-être trop."
"Nous convenons qu'il y a des périodes pour régler les problèmes et d'autres pour se concentrer, travailler et rester unis. Même si je vois encore des informations erronées (...), c'est le moment de faire front commun."
"Notre réalité, c'est le match de demain sur le terrain"
L'entraîneur niçois a indiqué que deux joueurs, Terem Moffi et Jérémie Boga, étaient en arrêt de travail suite aux affrontements violents de dimanche, et que le directeur sportif, Florian Maurice, restait "profondément affecté, mais présent".
Désormais, a-t-il souligné, "tout le monde doit se battre".
Sur les appels au boycott de certains groupes de supporters, Franck Haise a admis que la réconciliation prendrait du temps "pour que tous se retrouvent". "Pour nous, le chemin à suivre, c'est d'être efficaces sur le terrain. C'est la priorité", a-t-il affirmé.
Concernant sa propre situation, Haise, arrivé au club à l'été 2024, a avoué avoir été "très proche de quitter le navire, lors de ce moment de chaos". Mais partir, a-t-il ajouté, "aurait signifié abandonner les joueurs, l'équipe et le club en général".
"J'espère que nous parviendrons à inverser la tendance tous ensemble et à revivre des instants positifs", a-t-il ajouté.
Haise a observé "cette semaine" l'émergence d'un nouveau dynamisme dans son effectif. "Mais notre vérité se jouera demain sur le terrain. C'est là que nous serons jugés, et c'est légitime", a-t-il achevé.