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Ligue des champions: Monaco tente de se relancer face à Tottenham

Ligue des champions: Monaco tente de se relancer face à Tottenham

Monaco, après un changement récent à la tête de l'équipe et sans victoire depuis un mois, espère redémarrer sur de bonnes bases contre Tottenham, mercredi au Stade Louis II, lors de la troisième journée de Ligue des champions, une rencontre qui s'annonce ardue pour les Monégasques.

Durant le précédent match de C1 à domicile, l'entraîneur Adi Hütter avait salué le "cœur des joueurs" qui avaient "tout donné" face à Manchester City (2-2). Par la suite, l'Autrichien a été écarté. Son remplaçant, le Belge Sébastien Pocognoli, proche du Néerlandais Louis van Gaal, n'a disposé que de peu de temps pour imposer ses idées.

Son philosophie repose sur "rigueur et travail" afin d'aider son groupe à "jouer avec une attitude positive, un esprit conquérant" dans un schéma en 3-4-2-1. "On a immédiatement perçu l'effet positif du coach, affirme le nouveau international Maghnès Akliouche. Il apporte des principes, un style de jeu et des valeurs précises. Il exige aussi du courage, balle au pied ou non."

Pour viser un succès face à Tottenham, il sera essentiel que ces bases soient assimilées sans tarder. En effet, le club anglais, finaliste de l'épreuve en 2019 et champion d'Europe League en titre, s'est mué en une formation pragmatique, solide et redoutable sur les phases arrêtées offensives.

Tottenham plus stable

Ce Tottenham sous l'ère Thomas Franck paraît plus équilibré que celui de la saison passée, dirigé par Ange Postecoglou, où une approche ultra-offensive générait un spectacle attractif mais trop permissif. Avec quatre points (succès 1-0 contre Villareal et égalité 2-2 à Bodoe/Glimt), il a mieux entamé la campagne que Monaco (un unique point).

Malgré cela, la récente défaite à domicile face à Aston Villa en Premier League (1-2) a relancé les doutes sur son attaque. Bien que l'international Randal Kolo Muani, absent longtemps pour blessure, ait repris du service, Franck, arrivé de Brentford lors du mercato estival, doit composer sans plusieurs atouts offensifs, blessés (Solanke, Maddison, Kulusevski) ou non éligibles (le Français Mathys Tel).

Néanmoins, à l'image de toutes les grosses écuries anglaises en Europe, Tottenham garde de solides atouts, tels que l'international brésilien Richarlison, le Ghanéen Mohammed Kudus et le Français Wilson Odobert.

De son côté, Monaco sort d'une série de quatre rencontres sans triomphe (égalités contre Angers, Nice et City, revers à Lorient). Pour son premier match à Angers (1-1), Pocognoli a pu mesurer les difficultés à instiller un nouveau système, faute de préparation et avec un effectif incomplet.

"Pas encore urgence"

Sept joueurs potentiellement titulaires sont indisponibles: le gardien Lukas Hradecky, les défenseurs Éric Dier, qui ratera ses retrouvailles avec son ancien club où il a évolué dix ans, Christian Mawissa et Vanderson, les milieux Denis Zakaria, Lamine Camara et Paul Pogba.

C'est particulièrement la faculté de son équipe à appliquer ses directives qui préoccupe le Belge. "Il reste un important labeur physique à abattre si l'on veut adopter l'intensité et le style que je défends, souligne-t-il. C'est fondamental. Le physique nourrit le mental. Le mental génère la confiance. Et ce modèle repose sur du courage avec le ballon, du courage dans les duels. Pour y parvenir, il faut aussi forger les mentalités."

Même s'il ne juge "pas encore qu'il y a urgence", "pour hâter le processus, il faut le concrétiser par des points", admet-il.

Et pour y arriver, Monaco doit cesser d'encaisser des buts. "C'est un effort collectif dans toutes les zones, sur la profondeur comme la largeur du terrain", explique Pocognoli.

"Et pour y parvenir, il faut les qualités physiques requises pour garder la clarté d'esprit lors des phases critiques en défense, conclut-il. Ensuite, interviennent les talents individuels et l'envie de commencer le match en protégeant sa cage de la tête, alors que parfois on n'ose même pas avancer le pied." Un sacré défi...