Real Madrid: Vinicius perd son rang d'indispensable et pète un cable
Malgré un retour en forme apparent, le buteur de le Real Madrid Vinicius Junior a explosé de rage quand son coach Xabi Alonso la décidé de le sortir pendant le Clasico face au Barça (2-1) dimanche, prouvant qu'il tollère pas d'abandonner sa place de pilier.
Exaspéré d'être remplacé par son coéquipier brésilien Rodrygo à la 72e minute, l'international auriverde a lâché sa colère:
"Moi? Coach? Encore une fois? Va te faire... ! C'est moi à chaque fois! Je plaque l'équipe, c'est trop dur, autant que je parte!", a t il grommelé face aux objectifs des télés du globe entier, en filant droit aux douches, sans un geste pour son mentor Xabi Alonso.
Il est revenu sur le banc un bon moment après, non pour fêter le succès franc du club de la capitale, mais pour taquiner le talentueux minot catalan Lamine Yamal, dont les propos avaient chauffé l'ambiance avant la rencontre.
Xabi Alonso, avec sa méthode "basée sur le mérite" qui diffère de la gestion plus souple de Carlo Ancelotti, a essayé de calmer le jeu, en déclarant qu'il valait mieux retenir "les bons côtés" de la prestation de "Vini" et que les deux allaient "discuter" de cette scène en privé.
Cette scène, diffusée partout sur internet, passe en Espagne pour un grossier irrespect et une barrière dépassée par l'extême de 25 ans, qui arrive pas à ranger son ego au placard pour le collectif.
"Le Real Madrid ne saurait tolérer une vedette qui refuse d'intégrer l'esprit d'équipe", note par exemple le journal sportif AS, qui voit dans ce clash "un tournant décisif" pour l'avenir de "Vini", toujours réticent à signer une prolongation jusqu'en juin 2027.
Moins intouchable
Cette nouvelle crise de l'avant centre brésilien, avec son caractère explosif, ses chambrages et ses coups de sang qui irritent de plus en plus à Madrid, met en lumière un malaise profond et une rage contenue face à sa position actuelle, éclipsé par un Kylian Mbappé en feu.
Le numéro 7 du club royal n'arrive pas à digérer le partage des projecteurs avec le leader français et le fait de ne plus être "incontestable" pour son nouveau technicien, contrairement à des icônes comme Karim Benzema ou Cristiano Ronaldo, sortis rarement avant la fin sauf pour cause de pépin physique.
Le joyau de la Seleção a ainsi pris place sur le banc au début de trois matchs depuis l'entame de la saison, sans motif médical, et n'a joué que trois fois les 90 minutes sur les dix autres où il était aligné.
Pendant ce temps, il a assisté à l'ascension de Mbappé en tant que fer de lance offensif du palais des Rois, avec des chiffres impressionnants: 19 buts en 16 apparitions tous fronts en club et en nationale.
Un recul jugé injuste par l'artiste brésilien du ballon, qui n'a pas avalé sa deuxième position au Ballon d'Or 2024 derrière l'Espagnol Rodri, alors qu'on le donnait gagnant.
D'après les médias ibériques, les pourparlers sur le bail sont gelés entre le Real et les proches du joueur, qui brandirait une proposition "irréfutable" du Moyen Orient pour exiger un revenu au moins égal à celui de Mbappé, soit entre 20 et 25 millions net annuels.
Les boss merengues auront du mal à céder à cette demande, surtout après cet épisode qui risque de miner le groupe de Xabi Alonso, pourtant auteur d'une performance exemplaire sur laquelle bâtir.