Ligue des champions : Akliouche, moins éclatant mais plus robuste, rêve d'un avenir en Bleu

Ligue des champions : Akliouche, moins éclatant mais plus robuste, rêve d'un avenir en Bleu

Milieu de terrain de l'AS Monaco, Maghnès Akliouche devrait retrouver une place en équipe de France jeudi. Son match face à Manchester City (2-2) n'a pas affiché le même éclat que sa performance face au FC Barcelone l'an dernier, toutefois son jeu se renforce progressivement.

À la 82e minute, saisi de crampes, il s'est étendu sur le terrain. Cependant, il a persisté, s'est redressé, a persévéré et a contribué à l'égalisation de Monaco.

Face à Manchester City, Akliouche a offert une prestation solide et engagée. Si la première période fut moins marquante, il a tout de même adressé un bon centre en direction d'Ansu Fati, qui n'a pas inscrit le but (18e).

Par la suite, sa talonnade près de la surface adverse s'est révélée trop forte. Néanmoins, il a fait preuve d'effort. Surtout, il a fourni un travail défensif intense, parcourant de nombreux kilomètres. Didier Deschamps, le sélectionneur, a dû remarquer ces efforts.

Lors de la première journée de la saison dernière, Monaco a triomphé face au FC Barcelone (2-1). Bien que Lamine Yamal, la jeune promesse catalane fraîchement sacrée championne d'Europe avec l'Espagne, ait marqué, c'est Akliouche qui a ébloui l'Europe.

Médaillé d'argent aux Jeux Olympiques quelques semaines auparavant, le joueur monégasque conservait une condition physique exceptionnelle. Pourtant, c'est seulement en septembre dernier que Deschamps l'a sélectionné pour la première fois en équipe de France, réalisant ainsi son rêve. Il a même effectué ses débuts contre l'Ukraine, entrant en jeu en toute fin de match.

Gagner en efficacité offensive

Ce jeudi, le sélectionneur, confronté à de nombreuses absences en attaque (Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Marcus Thuram et Rayan Cherki), et aux incertitudes autour de Randal Kolo Muani et Hugo Ekitiké, devrait maintenir sa confiance envers Akliouche.

Bien qu'il soit moins en vue cette saison, il est progressivement devenu le pilier de l'effectif d'Adi Hütter à Monaco.

Depuis le début de la saison, il a joué tous les matchs sans exception, à l'exception de celui à Lorient (1-3) samedi dernier, où une pharyngite l'a contraint à rester en retrait.

Son jeu, devenu plus consistant, s'avère désormais plus influent. Hütter comme Deschamps l'ont souligné, lui-même l'admettait en début de saison : pour progresser, les statistiques doivent s'améliorer.

À ce jour, il affiche deux buts et une passe décisive en cinq rencontres de Ligue 1. Toutefois, à Bruges lors de la première journée, il a raté le penalty obtenu par son équipe alors que le score était nul. Monaco a alors concédé la défaite.

Face à City, quand l'arbitre espagnol Gil Manzano a accordé le penalty, il n'a pas voulu le tirer. Il a judicieusement laissé Eric Dier prendre la responsabilité (2-2, 90e). Ensuite, il s'est investi pleinement pour conserver ce premier point de la saison en Ligue des champions.