C1: Liverpool à la recherche d'une nouvelle vedette grâce à son contingent de recrues

Prochain arrêt le 30 mai à Budapest? Liverpool entame sa campagne en Ligue des champions mercredi face à l'Atlético, en position de favori pour remporter le trophée ultime, soutenu par un mercato exceptionnellement onéreux qui n'a pas encore pleinement tenu ses engagements.

Aucun club anglais n'avait dépensé autant en une seule fois: 515 millions d'euros (contre 263 millions d'euros de revenus sur les ventes), surtout pour recruter les attaquants Alexander Isak, Florian Wirtz et Hugo Ekitike, les trois acquisitions les plus coûteuses de l'été.

Le club de la Mersey s'est séparé de plusieurs joueurs appréciés (Alexander-Arnold, Diaz, Nunez...), et a aussi perdu le regretté Diogo Jota, mais il s'est solidifié en défense (Frimpong, Kerkez, Leoni) et a renouvelé les contrats de deux cadres essentiels, le capitaine Virgil van Dijk et l'ailier emblématique Mohamed Salah.

Liverpool ne peut dissimuler ses ambitions, il figure parmi les favoris pour succéder au Paris Saint-Germain, fin mai en Hongrie. C'est même l'avis du statisticien Opta, qui positionne les Reds (20,1%) devant Arsenal (16,3%) et le champion en titre français (11,1%).

"Au début de cette saison, je suis persuadé que nous pouvons démontrer à l'Europe que nous disposons d'une formation exceptionnelle, mais cela demande du labeur", a déclaré mardi van Dijk. En résumé, "nous restons mesurés".

Le capitaine et ses coéquipiers ont pu se reposer au milieu de l'été, pendant que le Real Madrid, le Bayern Munich, l'Inter Milan et le PSG, entre autres, ont participé à la Coupe du monde des clubs sous des températures extrêmes aux États-Unis.

La nouvelle formule de la Ligue des champions, avec deux rencontres de plus et des barrages potentiels avant les phases éliminatoires, a encore alourdi le programme et incité de nombreux clubs à étoffer leurs squads.

Les propriétaires américains de Liverpool, habituellement prudents sur les dépenses, ont doublé leurs options au poste de N.9 avec Isak et Ekitike pour combler un manque criant révélé la saison passée lors de l'élimination en huitièmes de finale contre le PSG.

Slot soutient Wirtz

La saison de Liverpool commence mercredi au stade contre l'Atlético Madrid d'Antoine Griezmann, en difficulté cette année (une seule victoire en quatre rencontres) et sans son buteur principal, l'Argentin Julian Alvarez, absent pour blessure.

Tous les signaux ne sont pas au vert non plus pour les Reds.

L'équipe d'Arne Slot mène déjà la Premier League, c'est vrai, mais elle a dû attendre les dernières minutes pour marquer et gagner ses quatre premières parties. Sur le terrain, sa supériorité semble bien moins évidente qu'au début de la campagne précédente.

"C'est habituel avec tant de nouveaux visages, nous progresserons mais pour l'instant, nous comptons douze points", a souligné l'entraîneur néerlandais dimanche après le succès à Burnley (1-0), arraché dans les arrêts de jeu sur un penalty converti par Salah.

Le calme de l'Égyptien en fin de rencontre ne cache pas toutefois les faiblesses actuelles. Et il n'est pas le seul à sous-performer.

En défense, Milos Kerkez n'a pas encore convaincu à gauche, alors qu'à droite, les débuts de Jeremie Frimpong ont été freinés par une blessure.

Enfin, les performances de Wirtz au milieu offensif sont loin des espoirs nés de son transfert à plus de 130 millions d'euros en provenance de Leverkusen.

"Florian n'affiche pas quatre buts ni douze passes décisives après ses quatre premiers matchs, mais cela tient à la qualité de nos adversaires", a tempéré Slot mardi. "Il intègre l'équipe qui domine le championnat, celle qui a vaincu Arsenal, celle qui a battu Newcastle".

Les joueurs ont "dépassé de loin" les prévisions initiales et le meilleur reste à venir, a-t-il assuré.

L'entraîneur a par ailleurs indiqué que sa recrue majeure, l'attaquant suédois Alexander Isak, pourrait effectuer sa première apparition sous le maillot rouge, mercredi face à l'Atlético.