This article is not available in English. Showing it in French.

Équipe de France: Nkunku et Mateta évitent le pire

Équipe de France: Nkunku et Mateta évitent le pire

Malgré l'absence de plusieurs cadres offensifs, l'équipe de France a peiné à percer la défense islandaise en première mi-temps, mais Christopher Nkunku et Jean-Philippe Mateta ont finalement égalisé après la pause, marquant les buts décisifs lors de ce match de qualification pour la Coupe du monde 2026 à Reykjavik (2-2), ce lundi.

Compte tenu des nombreuses absences dans l'attaque (Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Marcus Thuram, Bradley Barcola, Désiré Doué, Rayan Cherki), les Bleus devaient composer avec des joueurs soit inexpérimentés au niveau international, soit de retour après une longue pause. La rencontre a bien failli tourner au drame pour Didier Deschamps, qui a dû attendre plus d'une heure pour que ses troupes réagissent et brisent enfin la muraille nordique.

En résumé, les joueurs manquants n'ont pas à craindre pour leur place une fois guéris, mais Nkunku et Mateta méritent les louanges pour avoir préservé l'équipe d'une issue catastrophique.

En première période, les attaquants français ont affiché de sérieuses faiblesses, incapables de perturber une défense qui avait pourtant concédé cinq buts trois jours plus tôt contre l'Ukraine (5-3).

Le coach avait improvisé une configuration offensive hâtive avec Florian Thauvin, Jean-Philippe Mateta et Christopher Nkunku en pointe, Michael Olise jouant le rôle de créateur. On espérait néanmoins plus de punch de cette combinaison inhabituelle.

Par chance pour le sélectionneur des vice-champions du monde, Nkunku suivi de Mateta ont empêché une défaite embarrassante pour les Bleus.

Thauvin en grande difficultés

Nkunku a d'abord remis les pendules à l'heure d'une initiative solitaire sur l'aile gauche, conclue par une frappe précise dans le coin opposé face au portier islandais Elias Olafsson (63e), portant son total à 2 buts en 16 capes.

Mateta a ensuite signé le deuxième but sur un centre de Maghnes Akliouche, fraîchement entré sur le terrain (64e), à la 68e minute. Un moment de joie pour l'avant-centre de Crystal Palace, convoqué pour la première fois à 28 ans et titulaire en Bleu pour son baptême du feu.

Avant son but, le finaliste olympique de Paris-2024 avec Thierry Henry avait connu une première mi-temps difficile, avec des passes trop molles et une absence totale sur les ballons aériens, ratant notamment une occasion en or juste avant la pause (45e+2) après d'autres occasions manquées (13e, 20e).

À sa décharge, Mateta n'a reçu que peu de soutien des ailiers, particulièrement de Thauvin. De retour en sélection pour la première fois depuis 2019 lors de ce rassemblement, le vainqueur de la Coupe du monde 2018 n'a pas réussi à percuter, échouant à dribbler son marqueur et envoyant des centres imprécis.

Son unique highlight fut un retourné acrobatique après le repos, lui qui avait déjà marqué un ciseau somptueux contre l'Azerbaïdjan vendredi (3-0, 58e).

On attendait aussi davantage de Michael Olise, devenu en une saison le maître à jouer des Bleus. Positionné idéalement en retrait des attaquants, son impact est resté modeste.

Deschamps attend donc novembre avec impatience, espérant que le retour en forme de ses leaders ravivera une attaque terne sans ses éléments phares.