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Équipe de France : « Je me sens plus apaisé à Madrid » qu'à Paris, déclare Kylian Mbappé

Équipe de France : « Je me sens plus apaisé à Madrid » qu'à Paris, déclare Kylian Mbappé

« Je me sens plus apaisé à Madrid » qu'à Paris en raison d'un « environnement de vie distinct », a déclaré Kylian Mbappé jeudi. Il se dit prêt à disputer le match contre l'Azerbaïdjan (20h45) dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

« Le sélectionneur souhaite que je participe au match. Je suis convaincu qu'aucun obstacle majeur ne se présentera », a affirmé Kylian Mbappé, blessé à la cheville lors du dernier week-end avec le Real Madrid. « Cela ne constitue pas un empêchement, cela dépend surtout de la sensibilité au niveau de la cheville », a précisé Didier Deschamps.

Concernant sa première saison au Real Madrid après avoir quitté le Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé a admis : « Une carrière comporte parfois des périodes plus difficiles, où l'on rencontre davantage d'obstacles ».

« Cependant, sur le plan personnel, je considère avoir bien intégré le mode de vie madrilène. Cela ne remet pas en cause la France, mais il est vrai que je ressens plus de sérénité là-bas. À Madrid, l'environnement est moins +speed+ qu'à Paris », a-t-il ajouté.

« J'ai marqué des buts, mais je considère être en bonne condition sur le terrain, même si je sais que je peux m'améliorer davantage », a indiqué le capitaine des Bleus.

« Cela fait partie de la croissance tant humaine que sportive. J'ai retrouvé mon équilibre physique et mental, mais il est essentiel de poursuivre ces efforts. En effet, nous ne sommes qu'au début de la saison », a souligné l'attaquant.

En occupant désormais le poste d'attaquant central, « j'ai une grande liberté en attaque, tout en partant d'une position plus centrale. Cela m'offre des mouvements et des situations variées, ce qui élargit mes compétences et me permet de diversifier mon jeu », a commenté Mbappé avec enthousiasme.

Interrogé sur le port du numéro 10, il a déclaré : « En observant les joueurs qui ont arboré ce numéro, comme Platini ou Zidane, on constate qu'ils ont marqué plusieurs époques. Je cherche à laisser ma propre empreinte. Ce numéro reste emblématique dans l'histoire des Bleus, bien que je ne corresponde pas exactement au profil traditionnel d'un meneur de jeu ».

De son côté, Didier Deschamps a exhorté ses joueurs à aborder sérieusement la rencontre face à l'Azerbaïdjan vendredi soir : « Bien que ne figurant pas parmi les meilleures sélections européennes, l'équipe arrive avec un nul contre l'Ukraine. De plus, sept de ses joueurs évoluent dans le club de Karabagh, qui a remporté ses deux premiers matchs en Ligue des champions ».